Choisir un prénom pour votre bébé en 2024 : Coogli vous aide
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J’ai eu la “chance”, si on peut dire ça comme ça, de bosser dans la restauration au moment du premier confinement et au tout début de ma grossesse. Du coup je me suis retrouvée à la maison à partir de mon 3ème mois et j’ai pu me reposer et profiter de ma grossesse sans devoir travailler jusqu’au bout, je pense que c’est l’un des seuls avantages qu’à eu cette crise sanitaire… En plus, comme mon conjoint travaillait également en restauration, il était aussi à la maison du début à la fin (et même jusqu’aux 3 mois du petit, et ça franchement, c’était génial, bien mieux qu’un congé paternité de 15 jours !)
N’étant pas quelqu’un qui sort beaucoup à la base, j’ai donc passé tout le confinement tranquillement à la maison, à jardiner, à coudre des petites choses pour le bébé, à prendre le temps de préparer sa chambre…
Ça par contre, ça a été très difficile à vivre. Tout le monde rêve de faire sa première échographie en tenant la main du papa et de découvrir à deux cette nouvelle petite vie… Je n’ai pas eu cette chance car le papa n’avait pas le droit de m’accompagner aux échos, heureusement que le médecin était très sympa et nous a permis de s’appeler en visio, mais c’est clairement pas du tout pareil, je me suis sentie vraiment seule et désemparée.
"Tout le monde rêve de faire sa première échographie en tenant la main du papa et de découvrir à deux cette nouvelle petite vie... Je n'ai pas eu cette chance car le papa n'avait pas le droit de m'accompagner aux échos"
J’imagine qu’aucun accouchement ne se passe sans appréhension… Ce qui nous faisait le plus peur, au papa et à moi, c’est qu’il n’ait pas le droit d’être présent lors de l’accouchement, dans quel cas je pense que j’aurai choisi d’accoucher à la maison car je n’avais pas envie de vivre cette épreuve seule au milieu d’inconnus. Heureusement, le papa a été là tout le long, et honnêtement, à ce moment là, le covid c’est la dernière chose à laquelle on pense !
Le papa n’a pas eu le droit de rester auprès de nous la première nuit, j’étais très angoissée de rester seule avec ce petit bébé fragile, ayant vécu un accouchement très difficile je me suis à nouveau sentie très seule et livrée à moi même.
Après l’accouchement, personne d’autre que le papa n’avait le droit de venir nous voir, heureusement qu’il ne travaillais toujours pas, du coup il était là presque toute la journée, mais j’aurai aimé pouvoir voir mes parents, quelques amis… En plus je suis restée hospitalisée un peu plus d’une semaine, et à cause des restrictions sanitaires je n’avais même pas le droit de sortir de ma chambre pour aller marcher un peu dans le couloir…. Une semaine enfermée dans une chambre, c’est très long, surtout pour moi qui suis de nature très active et qui ai besoin d’être dehors !
"Le papa n'a pas eu le droit de rester auprès de nous la première nuit, j'étais très angoissée de rester seule avec ce petit bébé fragile"
Honnêtement, pas vraiment, on était tous les 3 à la maison, on a essayé de limiter les visites d’amis et de la famille, et c’était pas plus mal, ça m’a permis de me reposer !
La sage femme est venue à la maison 2 fois, puis nous avons pris l’habitude d’aller à la PMI une fois par mois. Le covid ne change en rien le suivi du bébé. Le papa n’est pas exclu.
"Le covid ne change en rien le suivi du bébé. Le papa n'est pas exclu."
N’hésitez pas à poser plein de questions au personnel de santé, ils sont là pour vous guider et vous rassurer, et surtout pour que tout se passe au mieux !
Propos recueillis par Fanny Koch. Retrouvez d’autres témoignages de parents sur notre blog.
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